Quand il arrive un aqueduc installé et ensuite les robinets dans les villages, il est nécessaire d'éduquer leurs habitants sur l'utilisation correcte de cette nouvelle et précieuse ressource. C'est pour ça que les femmes relais existent
En effet, lorsqu'on entre en possession d'une nouvelle ressource, le simple fait de la posséder n'est pas synonyme de progrès : le progrès vient de l'utilisation correcte de la ressource elle-même, qui doit viser au développement d'une nouvelle culture à transmettre de génération en génération. . Dans le cas d Sénégal, les habitants de leurs villages, n'ayant pas eu auparavant accès à l'eau potable, au moment de l'installation des robinets ne savent pas ce que signifie se laver les mains avant et après les repas, avant et après être allé aux toilettes, etc.
Pour surmonter ce problème, il existe des personnalités faisant autorité et responsables qui ont pour tâche d'expliquer aux habitants la bonne approche à adopter : le femmes relais. Les femmes relais sont des femmes du village qui sont formées par des professionnels experts en matière d'hygiène et de santé sur l'utilisation correcte non seulement des robinets, mais de l'eau elle-même, afin de garantir une amélioration drastique des conditions générales de vie des villages. Une fois formées, la tâche principale des femmes relais est de transmettre les règles d'hygiène apprises à tous les habitants du village, afin de permettre à chacun d'utiliser les robinets et l'eau de manière correcte, efficiente et efficace.
Sur la photo au centre il y a Hélène, collaborateur de ACRA avec pour mission d'enseigner aux futures femmes relais des villages normes d'hygiène liés à un accès direct à l’eau potable. Sur la photo de gauche, Adriana est la femme relais qui se chargera plus tard de demander aux autres femmes du village de utilisation correcte de l'eau. A droite, deux femmes prêtes à être instruites par Adriana, pour devenir elles aussi protagonistes du changement !